Pétition déposée pour les organismes culturels au Québec :
Le SPGQ plaide pour un réinvestissement immédiat

Québec, le 28 novembre 2017 – Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) vient de déposer une pétition à l’Assemblée nationale afin de dénoncer les importantes compressions budgétaires subies par les organismes culturels affiliés au SPGQ au cours des dernières années et les offres ridicules faites aux tables de négociation pour le personnel professionnel.

« Maintenant que le gouvernement refinance les secteurs de la santé et de l’éducation, le SPGQ plaide pour un réinvestissement immédiat dans les organismes culturels tels que Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec, le Musée de la civilisation, le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec et Services documentaires multimédias Â», exprime Richard Perron, président du SPGQ.

Des compressions budgétaires ont affecté certains organismes culturels affiliés au SPGQ au cours des dernières années, dont BAnQ (réduction de près de 855 000 $ du financement sur un montant total de 47 millions $ en 2017-2018 et annonce de l’abolition de 29 postes), le Musée de la civilisation (réduction de la subvention de plus de 1 million $ de 2010-2011 à 2015-2016 et réduction de 13 cotisants du SPGQ de 2013 à 2017) et le Musée national des beaux-arts du Québec (de 2010-2011 à 2015-2016, la subvention gouvernementale au Musée national des beaux-arts a diminué de plus de 550 000 $).

« La preuve de l’importance de la culture pour la société en matière de patrimoine collectif, de promotion et de protection de la langue et sur le plan économique n’est plus à faire, car chaque dollar investi en culture génère 10 $ de retombés pour le PIB. Il est donc urgent que le gouvernement reconnaisse le rôle primordial de nos organismes culturels depuis 50 ans et l’expertise des quelque 400 professionnels qui y travaillent pour la mise en valeur, la numérisation, la conservation, le rayonnement au Québec et hors Québec, ainsi que l’importance de ces organisations pour notre système d’éducation Â», plaide le président du SPGQ.

Parmi les impacts perçus des compressions budgétaires ayant affecté certaines organisations, notons, entre autres, des difficultés de recrutement, des suppressions de postes, des charges de travail alourdies, la perte d’expertise, le rallongement des délais et la réduction dans les services offerts à la population. « Les compressions subies dans nos organismes culturels entrainent l’appauvrissement de notre patrimoine collectif, de notre langue et de notre économie. Des offres substantielles doivent être présentées à nos membres aux tables de négociation afin de briser le cycle d’iniquité dont est victime le personnel professionnel depuis si longtemps Â», conclut Richard Perron.

 

À propos du SPGQ

Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Créé en 1968, il représente environ 24 900 experts, dont près de 17 600 dans la fonction publique, 4 600 Ã  Revenu Québec et 2 700 en santé, en enseignement supérieur et dans les sociétés d’État.

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Source

Philippe Desjardins
Conseiller à l’information
Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec
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