Québec, le 11 mars 2021 — Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) s’inquiète du fait que l’Institut de technologie agroalimentaire devienne un organisme autonome et que ses travailleurs ne se retrouvent plus sous la protection de la Loi sur la fonction publique.
« Pour nous, la création de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) en tant qu’organisme autonome est un autre exemple du démantèlement de l’État qui ne cesse de s’accélérer, indique Line Lamarre, présidente du SPGQ. Nous comprenons que des changements étaient souhaités pour obtenir plus de flexibilité, mais nous estimons que l’institution aurait très bien pu se transformer sans pour autant se soustraire à la Loi sur la fonction publique. Quel sera l’impact sur le recrutement du personnel et sur les conditions de travail de nos membres? »
« Nous sommes heureux d’avoir entendu les élus vanter l’expertise de l’institution ainsi que de son personnel et nous espérons que cette valorisation et cette reconnaissance ne s’arrêteront pas à des mots », ajoute Adi Jakupović, secrétaire du SPGQ et responsable politique de l’éducation supérieure.
Le SPGQ salue toutefois la décision d’instaurer un lien plus étroit entre l’institution d’enseignement et le ministère de l’Enseignement supérieur, bien qu’elle relève toujours du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Cela coule de source compte tenu de la mission de l’ITAQ.
À propos du SPGQ
Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Créé en 1968, il représente près de 29 100 spécialistes, dont environ 20 900 dans la fonction publique, 5 200 à l’Agence du revenu du Québec et 3 000 en santé, en éducation et dans les sociétés d’État.
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