Portrait de membre – Combattre les changements climatiques

5 juin 2021

Combattre les changements climatiques est un défi de taille partout sur la planète. Au Québec, plusieurs personnes professionnelles du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques travaillent d’arrache-pied pour le relever. Parmi ceux-ci, on retrouve Hubert Pelletier Picard, conseiller en changements climatiques à la Direction de la prospective climatique et de l’adaptation.

Hubert Pelletier Picard
Hubert Pelletier Picard, conseiller en changements climatiques

Son équipe élargie et lui sont responsables du plan pour une économie verte du gouvernement du Québec. Ce plan vise à jeter les bases d’une économie plus respectueuse de l’environnement. « Mon rôle est de donner des conseils, des avis et des recommandations sur différents enjeux concernant les changements climatiques, dans un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation, explique M. Pelletier Picard. Nous travaillons de manière globale dans une perspective de transition juste afin de faire de la transition climatique un moteur de changements positifs pour la société. Par exemple, nous analysons les effets sur l’emploi pour voir quelles formations et quelles mesures d’accompagnements devraient être mises en place pour les travailleuses et les travailleurs. »

Autrement dit, ses collègues et lui veillent à ce que les objectifs climatiques soient pris en compte dans les actions du gouvernement, mais également à éviter que des personnes soient laissées pour compte dans l’exercice. « Cette cause me tient à cœur et me passionne énormément, indique M. Pelletier Picard. J’aime relever des défis. Je suis créatif, j’aime concrétiser des idées et créer des projets. Il y a des enjeux dans le travail, évidemment. Nos dossiers sont complexes puisqu’ils sont multisectoriels et les besoins ne sont pas toujours clairs. Avec le temps, j’ai toutefois appris à mieux comprendre ce qui était attendu et à anticiper les besoins. »

Même s’il travaille d’arrache-pied pour faire avancer ses idées, M. Pelletier Picard admet toutefois devoir accepter de lâcher prise par moment. « Il est important de faire valoir ses idées et son expertise, tout en reconnaissant qu’au bout du compte, ce n’est pas moi qui prends les décisions, précise-t-il. Les dossiers ne cheminent pas toujours aussi rapidement qu’on le souhaiterait. La prise de décision gouvernementale doit considérer de nombreux éléments, et l’issue de ce processus n’est pas toujours identique aux recommandations initiales. »

Détenteur d’un diplôme en techniques de laboratoire en biotechnologies, d’un baccalauréat en environnements naturels et aménagés et d’une maîtrise en administration en responsabilité sociale et environnementale des organisations, M. Pelletier Picard est entré dans la fonction publique comme stagiaire il y a deux ans. « Je conseille vraiment cette porte d’entrée, note-t-il. Ça permet de voir en quoi consiste le travail. Il y a beaucoup de préjugés envers la fonction publique alors on peut tâter le terrain et se faire une tête. »

Compte tenu de son champ d’expertise, il s’attend d’ailleurs à ce que les besoins en personnel professionnel soient grandissants dans les prochaines années. « Quand je suis arrivé dans ma direction, l’équipe comptait 11 professionnels et il y en a maintenant 17, note M. Pelletier Picard. Ça se développe à vitesse grand V. »