Info-Négo | Loto-Québec – Volume 4 no 7 – 19 mai 2022
Le SPGQ a finalement convenu avec l’employeur de discuter d’une prime incitative pour l’ensemble de ses membres, acceptable et équitable, pour régler les problèmes d’attraction et de rétention du personnel professionnel de Loto-Québec dans le cadre de la négociation pour le renouvellement de la convention collective.
Rappelons que l’employeur avait annoncé en décembre l’octroi d’une prime de fidélisation de 5 500 $ en trois versements sur 18 mois à titre de mesure d’attraction et de rétention pour quelques spécialistes et spécialistes avancés. Cette mesure n’avait jamais été négociée avec le SPGQ et elle n’avait pas fait l’objet d’une lettre d’entente. Le syndicat a donc déposé un grief syndical.
Dans une entente intervenue le 6 mai, les parties ont convenu que l’employeur allait suspendre le paiement du premier versement prévu le 2 juin 2022 pour permettre aux parties de discuter des enjeux d’attraction et de rétention dans le cadre de la négociation en cours en vue du renouvellement de la convention collective.
L’employeur doit faire mieux
Le syndicat estime que les primes de fidélisation offertes par l’employeur sont insuffisantes pour assurer l’attraction et la rétention de l’ensemble du personnel professionnel et qu’elles touchent un nombre beaucoup trop limité de personnes. De nombreux autres postes peinent aussi à trouver preneur!
Le SPGQ est en faveur de la mise en place de mesure d’attraction et de rétention. Le syndicat salue la volonté de l’employeur de s’attaquer à ce problème de taille. Il ne s’oppose pas non plus à l’octroi de primes à ses membres. Cela étant dit, ces offres doivent être négociées avec le syndicat, comme prévu au Code du travail.
Ce sujet demeure une priorité alors que s’amorcent les discussions avec l’employeur sur le volet monétaire dans la négociation pour le renouvellement de la convention collective.
Le SPGQ souhaite inviter les membres touchés directement par cette entente à communiquer avec vos personnes déléguées ou encore avec Benoît Laliberté, conseiller au SPGQ.