Compte rendu du Congrès 2022
Article publié dans le magazine L’Expertise – Juin 2022
Vingt-cinq ans après l’adoption de la Loi sur l’équité salariale, il y a lieu de célébrer et de faire des bilans. Bien que cette loi ait contribué à l’avancement des droits économiques des femmes, beaucoup reste à faire. En effet, il y a lieu de l’améliorer afin de prendre en compte les discriminations systémiques.
Lors du congrès, un atelier sur le sujet a réuni Ruth Rose, professeure associée à l’Université du Québec à Montréal, Louise Harel, avocate et ancienne ministre de l’Emploi, de la Solidarité et de la Condition féminine, et Martine Bégin, ancienne vice-présidente de l’équité salariale et des normes du travail et membre du conseil d’administration du Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail.
Orientation adoptée
À la suite de cet atelier, cette orientation a été adoptée :
Que le SPGQ affirme que l’équité salariale est un enjeu primordial et qu’il prenne les moyens pour lutter contre les discriminations systémiques, notamment :
- En faisant des représentations auprès du gouvernement pour qu’il exige des employeurs plus de transparence au moyen de reddition de comptes lors des exercices d’équité, et pour que les plaintes soient traitées dans un délai maximum de trois ans ;
- En se dotant d’outils de veille et en documentant les facteurs et enjeux liés à l’équité ;
- En établissant un processus de reconnaissance de l’expérience à l’embauche afin qu’elle ne soit plus laissée à la discrétion du gestionnaire et de ses biais cognitifs ;
- En menant une étude comparative sur la discrimination entre les diverses entités gouvernementales ;
- En protégeant activement et en incluant les groupes discriminés selon la Charte des droits et libertés, et ce, en enchâssant le nouveau Programme d’accès syndical à l’égalité (PAÉ) dans ses statuts et règlements ;
- En s’associant à d’autres syndicats pour agir dans un cadre éthique commun et bienveillant.
Vidéo de l’atelier
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