Ingérence de l’employeur : Le SPGQ outré par la stratégie de Loto-Québec

Info-Négo | Loto-Québec – Volume 5 no 1 – 7 septembre 2022

Pour la troisième fois depuis le début des négociations, Loto-Québec s’est adressée directement aux membres du SPGQ pour influencer le déroulement des discussions et ternir l’image du syndicat, ce qui contrevient au Code du travail

Votre syndicat et votre comité de négociation sont outrés par ce comportement. Ils ont l’intention de porter plainte pour ingérence auprès du Tribunal administratif du travail. 

Rappelons que Loto-Québec a refusé de rencontrer le médiateur hier, comme prévu. L’employeur a préféré dépenser ses énergies à rédiger une note interne pour saboter les discussions plutôt que de s’asseoir pour trouver des solutions. C’est inacceptable! 

Contrairement à ce qui a été écrit, le SPGQ a bel et bien recommandé l’acceptation de l’entente de principe par la voix de son conseiller syndical signataire de l’entente. Il a clairement exprimé que l’entente lui semblait acceptable. Évidemment, le syndicat n’a ni le pouvoir ni la volonté de réduire au silence les membres élus de votre comité de négociation et ces derniers ont donc pu s’exprimer librement dans le respect de la démocratie syndicale.  

À partir du moment où les membres ont rejeté l’entente, le SPGQ et votre comité de négociation étaient prêts à retourner s’asseoir à la table pour refaire leurs devoirs. Malheureusement, l’employeur n’est pas dans le même état d’esprit, de toute évidence. Loto-Québec devrait prendre acte du fort mécontentement de son personnel exprimé par le rejet de l’entente de principe et se regarder un peu dans le miroir plutôt que de tenter de rejeter la faute sur le syndicat. 

Plus de détails vous seront donnés sous peu, notamment lors de la pause rouge qui sera organisée cet après-midi. 

Votre comité de négociation 

Stéphanie Lopez
Adrien Trouvé 
Mathieu Fleurant Doré
François Dupont 
Gervais Hudon

François Boyer
conseiller syndical

Guillaume Bouvrette
troisième vice-président et responsable politique