Analyse – Les bienfaits du syndicalisme : mythe ou réalité?

Le taux de présence syndicale au Québec est le plus élevé en Amérique du Nord : environ 39 % en 2019. En comparaison, celui du reste du Canada s’élève à près de 29 % et celui des États-Unis à seulement 12 %[1].

Selon certaines analyses, le taux de présence syndicale au Québec aurait des impacts négatifs sur la société. Il conduirait, entre autres, à l’inefficacité sur le plan économique. L’un des arguments évoqués concerne la présence d’un syndicat qui, en raison d’avantages conférés aux salariés (par exemple un nombre élevé de jours de vacances), contribuerait à réduire la productivité des entreprises. En outre, d’aucuns établiraient une corrélation entre le taux « élevé » de présence syndicale au Québec et l’existence d’une administration gouvernementale jugée trop volumineuse.

Le présent document vise à vérifier dans quelle mesure ces assertions s’avèrent fondées et, le cas échéant, à brosser un portrait général des bienfaits du syndicalisme.

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[1]     Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, La présence syndicale au Québec et au Canada en 2019, gouvernement du Québec, mars 2020, p. 2.