La culture mérite mieux! 

La convention collective du personnel professionnel du Conseil des arts et des lettres du Québec est échue depuis mars 2020.

L’attente a assez duré! 

Le personnel professionnel en culture réclame : 

  • La fin de la discrimination systémique 

Une analyse du SPGQ démontre clairement que les salaires sont moindres dans les milieux de travail majoritairement féminins comme les institutions culturelles que dans ceux majoritairement masculins. Un rattrapage est essentiel pour atteindre une réelle équité

  • Une structure salariale représentative de leur expertise 

Les professionnelles et professionnelles en culture possèdent de longues années d’études et ont développé une expertise pointue dans leur domaine. Ils méritent une structure salariale qui reconnaît leur expertise et corrige les iniquités du passé. 

  • La protection de leur pouvoir d’achat 

L’inflation touche tout le monde et les salaires doivent être conséquents. Non seulement les offres sur la table ne permettent pas de protéger le pouvoir d’achat du personnel professionnel, mais elles sont moindres que celles accordées à la fonction publique. C’est inacceptable! 

  • Des ressources pour remplir leur mission 

Faire encore plus avec moins relève de l’utopie. Pour bien remplir leur mission, les institutions culturelles ont besoin de ressources humaines et financières à la hauteur de leurs ambitions. Il faut favoriser l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre et le bien-être au travail

Le personnel professionnel en culture demande au Secrétariat du Conseil de faire preuve d’imagination et de créativité pour en arriver à une entente négociée dans les plus brefs délais.