Depuis plusieurs années, la Conférence des parties sur le climat fait les manchettes des médias. Tenue sur une base annuelle, elle attire beaucoup plus d’attention que la COP sur la diversité biologique, qui, elle, se tient sur une base bisannuelle. Bien que les sujets traités lors de ces deux grandes réunions puissent sembler distincts, il n’en est rien. La crise de la biodiversité et la crise du climat sont intimement liées.
Les perturbations causées par les changements climatiques s’ajoutent aux pressions causées directement par les activités humaines et causent l’effondrement des populations animales et végétales. De plus, la perte de biodiversité a des effets directs sur le réchauffement de la planète. Face à ce constat, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer des COP conjointes sur le climat et sur la biodiversité.
« Ce sont deux crises entremêlées qui doivent être réglées ensemble. »
– Elizabeth Maruma Mrema, secrétaire exécutive du Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique