100 jours à la présidence

16 mars 2023

Les 100 premiers jours d’un mandat n’ont aucune teneur légale et ne sont pas inscrits dans nos statuts et règlements. Toutefois, pour beaucoup, la portée symbolique de ce nombre est bien réelle, car elle contribue à mesurer les succès ou les échecs d’un nouveau dirigeant. 

Dans un bref texte, je pourrais difficilement vous rendre compte de tout ce qui a été fait depuis ma nomination à titre de président en novembre 2022. À cet égard, nous n’excluons pas une autre publication pour compléter ce carnet, mais je souhaite ici vous informer des travaux qui ont eu cours avec la commission de surveillance du SPGQ.

Difficile d’ignorer que le SPGQ a traversé une période sombre en 2022. Le départ de deux membres du comité exécutif, la désaffiliation de quelques collèges, la démission de la présidente, le dépôt d’un rapport de la commission de surveillance et la parution d’un article comportant plusieurs allégations sans contexte ont lourdement ébranlé et fragilisé notre organisation.

Le contexte de mes débuts à la présidence était donc houleux. Il convenait, dans un premier temps, de rétablir un climat de confiance et de travail agréable au sein de nos instances et du comité exécutif, mais aussi avec les membres de notre personnel. Toutes et tous ont souffert du climat orageux de l’année 2022.

La bonne collaboration avec la commission de surveillance a énormément contribué à assainir le climat ambiant. Mes collègues du comité exécutif et moi nous sommes engagés à fournir les documents demandés par la commission dans un délai convenu et raisonnable, tout en multipliant les rencontres avec elle. Les membres de la commission ont pu assister aux rencontres du comité exécutif et leurs avis ont plusieurs fois été sollicités au cours de ces rencontres. Cette implication en temps réel a permis de remettre la confiance mutuelle sur les rails. C’est d’ailleurs la commission qui nous a suggéré l’idée de cette communication.    

Les travaux que nous avons menés sont bien alignés sur les objectifs qui m’animaient en début de mandat, comme l’illustre cet extrait du rapport de la présidence que j’ai livré au conseil syndical des 26 et 27 janvier 2023 :

Il s’est écoulé six semaines depuis ma nomination et vous serez à même de constater que le mandat, tel que je le perçois, qui m’a été donné par le conseil syndical est avant tout de rendre compte des travaux et de rétablir un climat de travail agréable dans nos instances, dans notre quotidien au sein du comité exécutif et de stabiliser cette organisation.

Un de ces objectifs, qui est une priorité pour moi, c’est de rétablir la collaboration avec la commission de surveillance suivant le rapport déposé à l’assemblée des déléguées et délégués syndicaux. Nous avons eu deux rencontres, dont une en décembre fort intéressante et positive. On a convenu de manières de collaborer avec la commission de surveillance. Ses membres avaient demandé à être présents aux réunions du comité exécutif. Ils ont assisté aux deux rencontres de janvier 2023. Ils pourront vous rendre compte de leurs constatations, mais je suis positif. J’ai pris cette semaine une demi-journée avec la commission de surveillance pour amorcer avec eux un suivi des recommandations de leur rapport. Il n’y a aucune obligation sur la conclusion, mais il nous faut leur donner toute l’information afin qu’ils puissent réitérer ou pas leurs recommandations dans le futur. Ce n’est pas complété, mais c’est prioritaire de le faire. On va leur fournir tous les documents pertinents dont ils auront besoin pour effectuer leur travail. On s’est engagés à leur fournir ces documents.

Depuis, le comité exécutif a effectué le suivi des recommandations de la commission de surveillance et le tout est quasi complété. Des réponses ont été fournies à l’ensemble des questions posées par la commission. Il subsistera toujours des désaccords et des divergences d’opinions, mais j’estime que nous devons encourager les débats nécessaires afin de relever les défis auxquels notre organisation est confrontée. 

Prioriser l’intérêt des membres doit devenir une vertu cardinale, tout comme maintenir l’indépendance de la commission de surveillance afin qu’elle puisse émettre ses recommandations.

Merci de votre soutien!