Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Mais qui travaille en coulisse pour défendre les membres et faire progresser leurs conditions de travail? Dans cette chronique, votre syndicat vous présente ses artisans et artisanes.
David Bernans
Quel est votre poste au SPGQ?
Je suis conseiller à la mobilisation.
En quoi consiste votre travail pour le syndicat?
Je travaille en équipe avec les membres de la délégation, les personnes répondantes à la mobilisation et les comités de négociation pour mobiliser les membres dans le but d’améliorer les conditions de travail du personnel professionnel de l’État québécois. Je m’occupe notamment d’organiser des manifestations et des coups d’éclat pour faire pression sur les employeurs.
Comment votre travail aide-t-il les membres?
Les meilleures idées viennent toujours de la base. J’aide les membres à mettre en pratique leurs bonnes idées de moyens de pression pour faire avancer les négociations, par exemple. Les moyens de pression sont essentiels pour montrer à l’employeur la détermination des membres. Cela contribue à augmenter notre rapport de force à la table de négociation.
Pourriez-vous donner un exemple d’une chose que vous avez accomplie pour les membres et qui vous rend fier?
En janvier 2023, le vice-président des ressources humaines de Revenu Québec devait aller à Trois-Rivières pour faire les relations publiques auprès du personnel professionnel en pleine période de négociation. J’ai travaillé avec les membres sur place pour organiser un comité d’accueil d’une centaine de personnes professionnelles. Les membres disaient, au sujet du vice-président : « On ne veut pas vous voir ici. Votre place est à la table de négociation pour qu’on ait une convention collective avec les meilleures conditions de travail. » Finalement, la tournée du vice-président en région a été annulée et il est revenu à la table de négociation. Les membres ont eu une entente de principe quelques semaines plus tard.