Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Mais qui travaille en coulisse pour défendre les membres et faire progresser leurs conditions de travail? Dans cette chronique, votre syndicat vous présente ses artisans et artisanes.
François Boyer
Quel est votre poste au SPGQ?
Je suis conseiller en relations de travail et à la négociation
En quoi consiste mon travail pour le syndicat?
Je négocie des conventions collectives pour les membres et je m’occupe aussi des relations de travail (comité de relations professionnelles, griefs, etc.). À mon arrivée au SPGQ, j’ai conclu le renouvellement de la convention collective 2022-2026 chez Loto-Québec. Une première entente de principe avait été rejetée par les membres. Le comité de négociation s’est remis au travail et a décroché une entente approuvée par 96 % des membres.
J’ai aussi travaillé à la négociation de la fonction publique durant les deux dernières années. Le comité de négociation a récemment conclu une entente de principe acceptée par 95 % des membres.
Actuellement, je contribue à la négociation pour le renouvellement de la convention collective de Revenu Québec.

Comment votre travail aide-t-il les membres?
Comme conseiller en relations de travail à Loto-Québec, je m’occupe de traiter tous les griefs et arbitrages. Outre le traitement de ces derniers, je participe aux comités de relations professionnelles chaque semaine. Tous les enjeux de relations de travail y sont discutés, dont des cas particuliers, avant que ne soient déposés des griefs. Je défends les droits des membres du SPGQ.
Pourriez-vous donner un exemple d’une chose que vous avez accomplie pour les membres et qui vous rend fier?
Un fait assez inusité et survenu lors de la dernière négociation chez Loto-Québec. Juste avant le début de la grève, une panne des systèmes informatiques de Loto-Québec est survenue. Or, Loto-Québec avait besoin des membres du SPGQ pour remédier à la situation. L’employeur a alors demandé au médiateur de convoquer une rencontre d’urgence afin de reprendre les discussions à la table de négociation. La panne informatique a eu pour effet de paralyser plusieurs loteries, dont Lotto Max, Grande vie et Lotto 6/49, qui ne pouvaient pas être vendues au Québec. Cette situation non prévue a occasionné une grande pression sur la société d’État.
Par ce rapport de force sans précédent engendré par la grève et la panne, les membres du SPGQ ont décroché une entente de principe satisfaisante.