Services essentiels : Revenu Québec tente de retarder l’obtention du droit de grève

Info-Négo, Volume 8 no 7, 23 octobre 2024

Le SPGQ dénonce fermement la stratégie de Revenu Québec qui semble chercher délibérément à retarder l’obtention du droit de grève. Depuis le début des négociations sur les services essentiels, entamées dès le 18 janvier 2024, le SPGQ a participé à 17 rencontres dans l’espoir d’en arriver à un accord. Cependant, les manœuvres de l’employeur démontrent un manque de bonne foi flagrant.

Refus du CODIR d’entériner l’entente

Le 19 septembre 2024, le comité de direction de Revenu Québec (CODIR) a refusé d’entériner l’entente préalablement conclue entre les parties concernant la liste des services essentiels. Cette entente était pourtant conforme aux critères établis par le Tribunal administratif du travail (TAT). Ce refus a remis en question l’ensemble des postes sur lesquels les représentants des parties s’étaient entendus, jetant ainsi un doute sérieux sur les intentions réelles de l’employeur.


Fin de la séance de conciliation avec le TAT

Face à cette impasse et la charge de travail à refaire, la conciliatrice du TAT a dû mettre fin à la séance de conciliation et a invité les parties à retourner à la table de travail afin de clarifier les enjeux véritables. Elle a précisé que la reprise de la conciliation serait possible uniquement lorsque les discussions se limiteront aux dernières questions en litige. Ainsi, les discussions reprendront le 25 octobre prochain sans la conciliatrice du TAT.

Il est clair pour le SPGQ que Revenu Québec instrumentalise ce processus de négociation pour bloquer le droit de grève, un droit légitime et fondamental pour faire valoir vos revendications. Cette tactique dilatoire ne fait que retarder une solution équitable pour vous et entrave le bon déroulement des négociations.

Le SPGQ continue de défendre vos droits et d’exiger un règlement rapide et juste dans ce dossier crucial pour l’obtention du droit de grève.

Votre comité de négociation
Geneviève Coulombe
Martin Gamache
Jean-François Labrecque

Conseillers à la négociation
Rémi Boulay
François Boyer

Responsable politique de la négociation
Sophie Ferguson, deuxième vice-présidente