Bulletin Dernière Heure : Personnel professionnel en conformité fiscale – Volume 7 no 37 – 6 novembre 2024
Votre employeur a décidé sans avertissement de mettre fin définitivement à la prime de criticité. Hier, il a annoncé aux personnes concernées qu’elle prendrait fin le 29 novembre, au lendemain du versement de la clause remorque.
La lettre d’entente prévoyait le possible renouvellement de la prime en fonction de l’avancement des négociations de la convention collective. Des discussions devaient avoir lieu à la mi-novembre à cet effet. Par cette décision, le syndicat doit-il comprendre que la partie patronale considère que la négociation n’avance pas au rythme souhaité? Est-ce que Revenu Québec tente d’utiliser une stratégie de diversion afin de discréditer votre comité de négociation auprès des membres du SPGQ? Par ailleurs, votre syndicat est toujours en attente de retours de la partie patronale concernant différentes demandes.
Depuis le début, contrairement à la volonté de votre employeur, le SPGQ désire que la prime soit inscrite dans vos conditions de travail afin que cette rémunération soit pérenne. Pour éviter qu’aucune prime ne soit payée, votre syndicat a cependant été forcé d’accepter son versement de façon ponctuelle.
Revenu Québec doit reconnaître le dévouement et la compétence de son personnel et le rétribuer à sa juste valeur. Cette reconnaissance doit se refléter dans la présente négociation pour le renouvellement de votre convention collective.
Votre comité de négociation poursuit son travail afin d’améliorer de vos conditions de travail. Soutenons-le et restons unis!
Sophie Ferguson
Deuxième vice-présidente et responsable de Revenu Québec