Mon SPGQ – Martin Trudel

Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Mais qui œuvre en coulisse pour défendre les membres et faire progresser leurs conditions de travail? Dans cette chronique, votre syndicat vous présente ses artisanes et artisans. 

Martin Trudel

Quel est votre poste au SPGQ?

Poste : 3e vice-président du SPGQ, élu à l’élection de 2023. Je suis le responsable du Service des négociations et de la mobilisation.  

En quoi consiste votre travail pour le syndicat?  

Je supervise la négociation des salaires et des avantages sociaux des membres avec les employeurs. Je coordonne les différentes étapes de la préparation jusqu’à la signature de la convention collective. Les tâches à accomplir sont diversifiées : la consultation des membres, l’élaboration d’argumentaires, la planification des événements, la mise en œuvre des moyens de pression, etc.

En collaboration avec le Service de l’application des conventions collectives, le Service des négociations s’occupe de faire respecter la convention collective et de défendre les droits des personnes professionnelles représentées par le SPGQ. Nous avons 21 conventions avec les différents employeurs. 

Comment votre travail aide-t-il les membres ? 

Je contribue à défendre les membres du SPGQ et à améliorer leurs conditions de travail. En groupe, on obtient généralement de meilleures conditions à comparer à ce qu’une personne pourrait avoir seule. Mon équipe et moi intervenons également en cas de litige ou de conflit avec l’employeur comme des licenciements injustes, du harcèlement ou des violations au contrat de travail. 

Pourriez-vous donner un exemple d’une chose que vous avez accomplie pour les membres et qui vous rend fier ? 

Lors de la négociation de la fonction publique, nous avons réussi à mobiliser un nombre record de membres à des manifestations, et ce, malgré le télétravail. En 2023-2024, nous avons aussi organisé plus de 20 actions de visibilité à différents endroits au Québec, dont 4 manifestations importantes. D’ailleurs, plus de 1 000 personnes étaient réunies à Montréal et à Québec, une participation inégalée pour le SPGQ à l’extérieur d’une période de grève.