Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Mais qui œuvre en coulisse pour défendre les membres et faire progresser leurs conditions de travail ? Dans cette chronique, votre syndicat vous présente ses artisanes et artisans.
Shirley Coderre
Quel est votre poste au SPGQ?
Poste : conseillère à la formation et à la relève
En quoi consiste votre travail pour le syndicat?
Je contribue à la conception et à la révision de différentes formations. J’en dispense plus d’une dizaine par année, notamment pour répondre aux besoins des personnes déléguées syndicales. Ces formations visent à développer leurs compétences en lien avec leur rôle. Certaines sont plus générales, par exemple, pour mieux comprendre l’organisation et d’autres plus spécialisées comme celles sur la négociation et le droit de gestion.
Comment votre travail aide-t-il les membres ?
Les formations permettent aux militantes et militants de comprendre leur pouvoir et leur devoir. C’est l’occasion pour eux d’acquérir les aptitudes nécessaires afin d’anticiper, prévenir ou résoudre les différends entre les employeurs et les personnes cotisantes. Ils apprennent entre autres à adopter une approche constructive basée sur le dialogue et qui favorise un climat apaisé et propice à la collaboration. Ces moments d’apprentissage contribuent également à assurer leur accueil et leur intégration au sein du SPGQ et à accroître leur sentiment d’appartenance.
Pourriez-vous donner un exemple d’une chose que vous avez accomplie pour les membres et qui vous rend fière ?
Voir les personnes déléguées évoluer au cours de la formation est l’un des aspects des plus gratifiants de mon travail. J’éprouve une grande satisfaction à pouvoir observer l’amélioration de leurs connaissances sur les enjeux d’une association syndicale. Une belle solidarité se crée habituellement dans les groupes et favorise le partage.
Je suis aussi très fière d’avoir coordonné l’organisation du premier Forum sur la mobilisation pour les militantes et militants du SPGQ et de l’avoir animé. Les 120 personnes participantes sont reparties davantage sensibilisées à l’importance de ce sujet et avec un coffre à outils mieux rempli. En relations de travail, particulièrement en période de négociation, la mobilisation est le socle sur lequel se construit un rapport de force.