Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Mais qui œuvre en coulisse pour défendre les membres et faire progresser leurs conditions de travail ? Dans cette chronique, votre syndicat vous présente ses artisanes et artisans.
Etienne Girardin
Quel est votre poste au SPGQ?
Poste : conseiller en relations du travail et négociateur au SPGQ
En quoi consiste votre travail pour le syndicat?
Actuellement, je mène, avec une équipe, les discussions pour le renouvellement de la convention collective de Revenu Québec. L’objectif est d’obtenir les meilleures conditions de travail pour nos membres dans les plus brefs délais. Pour ce faire, nous recueillons leurs demandes et les portons auprès de l’employeur en tenant compte des comparables et des réalités économiques. Nous collaborons étroitement avec le comité de négociation, qui représente nos membres, afin d’orienter les décisions stratégiques. Nous sommes en communication fréquente avec les membres, notamment pour les renseigner sur l’évolution de la situation.

Je participais également aux négociations sur les services essentiels pour déterminer les services à maintenir en cas de grève. Je suis bien heureux que nous soyons arrivés à une entente avec l’employeur et ayons trouvé un équilibre entre le droit de grève et la sécurité du public.
Comment votre travail aide-t-il les membres?
Les conditions de travail des employés de l’État se détériorent et affectent par le fait même la qualité des services publics. Le personnel est surchargé et sous-payé tandis que les sous-traitants sont mieux rémunérés. En œuvrant à obtenir des hausses salariales et des conditions de travail justes et équitables pour les membres, je contribue à améliorer leur qualité de vie et c’est gratifiant!
Pourriez-vous donner un exemple d’une chose que vous avez accomplie pour les membres et qui vous rend fier?
Je suis particulièrement fier de la relation de proximité que nous avons établie avec les membres de Revenu Québec en lien avec la négociation de leur convention collective. Par l’entremise des Pauses-Négos, des infolettres et autres moyens, nous communiquons régulièrement avec eux pour les tenir informés des avancées et recueillir leurs opinions. La transparence dans les échanges contribue à ce que les membres sentent qu’ils sont partie prenante de leur négociation.