Mettre dehors plus d’un fonctionnaire sur trois – Éric Duhaime veut être le Elon Musk québécois

Communiqué

Québec, le 11 mars 2025 — Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime dit vouloir s’inspirer des coupes spectaculaires et chaotiques d’Elon Musk dans la fonction publique américaine pour faire de même au Québec, une position complètement absurde, juge le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

« Les effets du gel d’embauche se font déjà sentir dans les services et Éric Duhaime voudrait amputer 20 000 postes, soit plus d’une personne sur trois dans la fonction publique? Qu’il soit au moins honnête et qu’il dise franchement qu’il veut réduire les services à la population et le filet social au profit des plus riches », indique Guillaume Bouvrette, président du SPGQ.

Alors qu’on se prépare à quatre ans de chaos économique avec la présidence de Trump, le projet d’Éric Duhaime affaiblirait encore plus notre économie. « Qui va aider nos entreprises à faire face à cette crise sans précédent si nous coupons dans le personnel? Qui va soutenir nos concitoyens dans le besoin? On commence déjà à voir des pertes d’emploi et Éric Duhaime voudrait ajouter 20 000 chômeurs au bilan de la province? C’est totalement irresponsable et cela témoigne d’une méconnaissance profonde des services offerts par la fonction publique québécoise », souligne M. Bouvrette.

De l’avis du SPGQ, la priorité serait de faire le ménage dans la sous-traitance. Celle-ci est endémique actuellement au gouvernement du Québec. « On coupe à l’interne, mais on embauche des consultants à 800$ ou 900$ par jour pour faire le travail, ça revient beaucoup plus cher pour les contribuables. Pour gagner en efficience et réduire ses dépenses, le gouvernement doit se sevrer des consultants », explique M. Bouvrette.

À propos du SPGQ

Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Créé en 1968, il représente plus de 35 000 spécialistes, dont environ 26 000 dans la fonction publique, 6 000 à Revenu Québec et 3 000 répartis dans les secteurs de la santé, de l’enseignement supérieur et au sein de diverses sociétés d’État.