Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Mais qui œuvre en coulisse pour défendre les membres et faire progresser leurs conditions de travail ? Dans cette chronique, votre syndicat vous présente ses artisanes et artisans.
Mon SPGQ – Benoît Laliberté
Quel est votre poste au SPGQ?
Conseiller en relations du travail et à la négociation
En quoi consiste votre travail syndical?
Depuis 10 ans, je m’affaire à défendre les membres et leur obtenir les meilleures conditions de travail possible tant collectivement qu’individuellement. Au cours des trois dernières années, j’ai agi en tant que porte-parole syndical désigné à la table de négociation pour le renouvellement de la convention collective de la fonction publique. Parallèlement aux autres dossiers en cours, j’ai pris en charge le traitement de anciens griefs liés aux allocations de disponibilité, couvrant la période de 2015 à 2018. Ces griefs avaient été déposés dans le contexte particulier de la grève de soirs et de fins de semaine des personnes professionnelles de la fonction publique du SPGQ.

Comment votre travail aide-t-il les membres?
J’ai toujours eu à cœur l’équité et le respect des conditions de travail du personnel professionnel du SPGQ. Les premiers mots de la convention collective de la fonction publique sont pour moi d’une importance primordiale, soit « de favoriser des relations du travail harmonieuses ». Mon approche avec mes vis-à-vis patronaux dans le cadre de règlement de griefs est teintée par cet objectif. C’est d’ailleurs grâce à cette approche collaborative que j’ai pu obtenir les meilleures ententes pour les membres.
Pourriez-vous donner un exemple d’une chose que vous avez accomplie pour les membres et qui vous rend fier?
En dix ans, il y en a eu plusieurs. Le règlement de 1 250 griefs de grève déposés entre 2015 et 2018 par plus de 275 membres est un aboutissement de longue haleine. Nous avons pris chacun des cinq ministères concernés et obtenu la meilleure entente possible à la satisfaction de l’ensemble des membres visés. Les deux derniers dossiers ont été réglés au cours du mois de mars 2025.
L’affaire Louis Robert a également été importante pour le SPGQ dans la défense des lanceurs d’alerte. J’ai mis tout en œuvre pour la défense des griefs déposés par Louis. J’ai participé avec lui à l’enquête du Protecteur du Citoyen qui a changé du tout au tout le processus de divulgation pour les membres de la fonction publique. Depuis, ils n’ont plus l’obligation de dénoncer les actes auprès du plus haut dirigeant de leur ministère ou organisme. C’est donc facilitant et cela limite les représailles qu’ils peuvent subir.