Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Mais qui œuvre en coulisse pour défendre les membres et faire progresser leurs conditions de travail ? Dans cette chronique, votre syndicat vous présente ses artisans et artisanes.
Mon SPGQ – Janie Beaupré Quenneville
Quel est votre poste au SPGQ?
Conseillère à la vie syndicale 
En quoi consiste votre travail syndical?
Je conseille les membres de différents comités comme celui pour contrer la violence et le harcèlement ainsi que celui sur les enjeux sociaux. Au quotidien, j’assiste à de nombreuses rencontres, je collabore à la rédaction de documents tels que des mémoires pour porter les revendications des membres et du syndicat. Aussi, en collaboration avec mes collègues, j’organise plusieurs événements comme le congrès, les États généraux des femmes, etc. Nous sommes responsables de la logistique et du contenu que l’on pense aux inscriptions, au déroulement, aux personnes conférencières, aux invitations, et ce, jusqu’au sondage de satisfaction.

De plus, je siège à certains comités intersyndicaux, dont celui des femmes et des états généraux du syndicalisme afin de représenter le SPGQ ainsi que les prises de position des membres et les mandats qu’ils lui ont confiés. Je m’occupe également du dossier des relations internationales, car le SPGQ fait partie de l’Internationale des services publics, qui a d’ailleurs prononcé la grande conférence lors de notre congrès en avril dernier. Mon rôle est notamment d’aller chercher les informations en lien avec le monde syndical et les enjeux sociaux ainsi que de promouvoir le travail du SPGQ. Â
Comment votre travail aide-t-il les membres?    
Lorsque je participe à la rédaction des mémoires ou que je fais des représentations, je prends part à la défense des droits sociaux des membres Par exemple, avec la pénurie actuelle, s’ils n’ont pas accès à un service de garde, les jeunes parents professionnels vont rapidement écouler les 10 journées pour responsabilités familiales et parentales prévues à la convention collective. C’est une des raisons pour lesquelles le SPGQ milite avec d’autres organisations syndicales et de la société civile pour s’assurer que leurs droits professionnels et personnels soient respectés. Aussi, une formation sur la discrimination a été créée pour les comités de négociation afin de les sensibiliser au fait qu’une proposition de la partie patronale qui semble inoffensive de prime abord peut être discriminatoire.
Pourriez-vous donner un exemple d’une chose que vous avez accomplie pour les membres et qui vous rend fière? 
L’organisation du congrès 2025 a été une belle réalisation pour moi. Grâce aux efforts de l’équipe, tout s’est bien déroulé et les membres ont pu s’exprimer sur les enjeux qui les touchent. Les grandes orientations du SPGQ ont été adoptées et guideront ses actions pour les prochaines années. C’est un travail de longue haleine, mais qui est très gratifiant, car il permet aux membres de faire entendre leur voix.