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Le congrès 2022 du SPGQ se déroulera sous le thème Pouvoir s’engager, s’affirmer, réussir.
Il réunira environ 500 personnes au Centre des congrès de Québec, du 6 au 9 avril 2022, afin de réfléchir sur l’avenir du SPGQ ainsi que sur les enjeux qui touchent l’organisation et le syndicalisme en général.
Ce sera également l’occasion d’adopter les orientations 2022-2026.

Pour tout savoir :
Inscription
Seuls les membres de la délégation peuvent participer à l’événement.
Étant donné les élections de la délégation, la période d’inscription a été prolongée jusqu’au 22 mars 2022. Vous pouvez vous inscrire sur la plateforme SPGQ EnDirect.
Pour annuler ou modifier votre inscription, écrivez à congres@spgq.qc.ca.
Pour faire votre demande d’autorisation d’absence pour activité syndicale, utilisez le formulaire prévu à cet effet.
Pour information : 418 692-0022 ou 1 800 463-5079.
Programmation
5 avril 2022 – Préinscriptions
Si vous arrivez sur place la veille du début du congrès, vous pouvez vous rendre au hall 2000 afin de procéder à votre inscription pour le lendemain et ainsi éviter la file à votre arrivée.
8 avril 2022 – Ateliers sur des enjeux importants, remise de prix, banquet
Improvisateur chevronné, auteur et comédien dans divers projets humoristiques, Christian Vanasse est membre des Zapartistes depuis la fondation du groupe en 2001. Il enseigne d’ailleurs l’improvisation à l’École nationale de l’humour.
Reconnu pour son humour et son style engagé, il a également soutenu et participé à de nombreuses manifestations pour la défense des droits (syndicaux, étudiants, féministes, environnementaux, etc.).
Il vient poser son regard sur les grandes actions du SPGQ au cours des dernières années.
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NÉGOCIATION – S’engager pour la négociation (salle 206 AB)
Dans le cadre d’une stratégie de négociation concertée, il est pertinent de comprendre la partie opposée afin d’arriver à une entente cordiale. Par exemple, les outils et les moyens de pression utilisés peuvent être différents selon que l’on est négociateur pour la partie patronale ou pour les personnes travailleuses. Dans cette perspective, nos invités présenteront leurs expertises en matière de négociation. L’objectif de cet atelier est de présenter les jalons d’un processus de négociation et de partager les bonnes pratiques.
Me Luc Deshaies, avocat en droit du travail
Luc Deshaies est associé au bureau de Gowling WLG à Montréal. Il pratique dans le domaine du droit du travail et de l’emploi.
Il a représenté, entre autres activités, plusieurs employeurs dans le cadre de négociations collectives et individuelles en matière de relations de travail et, à l’occasion, des cadres lors de la résiliation de leur contrat de travail. Il a plaidé, au cours des années, devant tous les tribunaux judiciaires et administratifs ayant trait aux affaires de relations de travail dans la province de Québec, mais aussi ailleurs au Canada. Il est aussi consulté dans le cadre de fusions ou de transferts d’entreprises. Il pratique le droit en français et en anglais.
Me Deshaies a été bâtonnier du Barreau de Montréal pour l’année 2013-2014.
Il a siégé au comité exécutif, au comité des finances, au conseil général, au comité de la CARPA et au comité des technologies d’information du Barreau du Québec. Il siège actuellement au comité France-Québec du Barreau du Québec. Il avait également été désigné président du comité national du Canada au sein de l’Union internationale des avocats.
Me Marie-Jo Bouchard, avocate en droit du travail
Marie-Jo détient un baccalauréat en droit de l’Université Laval et pratique au sein du bureau depuis son admission au Barreau en 2000. Elle exerce sa profession dans le domaine du droit du travail et de l’emploi.
Associée du cabinet Melançon Marceau Grenier Cohen s.e.n.c., elle se spécialise dans les dossiers d’accidents du travail et de maladies professionnelles, de même que dans les arbitrages de griefs. À ce titre, elle intervient notamment dans les dossiers de harcèlement psychologique. Marie-Jo dispense régulièrement de la formation relative à ces domaines. Elle œuvre également devant le Tribunal administratif du travail, devant la Commission de la fonction publique ainsi que devant les Tribunaux de droit commun, plus particulièrement pour les dossiers en révision judiciaire.
Conseillère au Jeune Barreau de Québec (JBQ) pendant trois années consécutives et ayant siégé à divers comités, notamment au sein du Comité sur la justice administrative et du Comité en santé et sécurité du travail qui relèvent du Barreau du Québec, Marie-Jo a enseigné le droit du travail à l’École du Barreau de Québec pendant quelques années. Elle a également siégé sur le conseil exécutif de la division Québec de la section de Droit du travail et de l’emploi du Barreau canadien.
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DÉFENSE DES DROITS – S’engager dans la défense de nos droits (salle 205 ABC)
La défense des droits collectifs fait partie de la mission fondamentale du mouvement syndical. Historiquement, les syndicats sont, par conséquent, des acteurs incontournables de la défense des droits sociaux et politiques. En plus de ceux-ci, des organisations de la société civile sont mobilisées quotidiennement pour défendre nos droits collectifs. Sans ces organisations qui jouent un rôle de chien de garde, nos droits collectifs seraient grandement fragilisés. C’est pourquoi la collaboration entre nos organisations est nécessaire. Dans le cadre de cet atelier, l’objectif souhaité est d’inspirer à la mobilisation, non pas seulement dans le mouvement syndical, mais également dans d’autres organisations de la société civile.
Alexandra Pierre, présidente de la Ligue des droits et libertés
Autrice et organisatrice communautaire engagée dans la lutte au racisme et aux discriminations et dans les milieux féministes, Alexandra Pierre est présidente de la Ligue des droits et libertés.
Patrick Desmarais, président de la Fondation Émergence
Diplômé en droit civil et anciennement membre du Barreau, M. Desmarais a eu commencé sa carrière dans le monde politique et il l’a poursuivie dans le milieu des affaires. Il s’est joint en 2002 au rang des gouverneurs de la Fondation Émergence, un organisme de défense des droits des personnes LGBTQ+ créé en 2000. Il occupe depuis 2017 la présidence de la Fondation Émergence. On doit à la Fondation Émergence, entre-autres, l’instigation de la Journée nationale en 2003, devenue par la suite la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, qui se tient le 17 mai et qui est soulignée internationalement dans de nombreux pays.
En parallèle, M. Desmarais occupe le poste de directeur régional au sein de l’organisation EVOL (anciennement Femmesor), depuis août 2021.Il y accompagne en financement et en conseils des entreprises d’impacts québécoises détenus par des personnes sous-représentées dans les PME, soient les femmes, les personnes racisées et immigrantes, les membres des Premières Nations et Inuits, la communauté LGBTQ2+ et les personnes en situation de handicap.
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ACTEUR DE CHANGEMENT – Pouvoir s’engager à être acteur de changement au Québec (salle 204 AB)
Plusieurs grandes avancées sociales du Québec moderne sont le fruit des luttes qu’ont livrées les organisations syndicales pour l’avancement des droits de leurs membres, et plus largement, de l’ensemble des Québécoises et Québécois. En concordance avec sa Déclaration de principes, le SPGQ est membre de plusieurs organisations œuvrant à l’avancement des droits dans différents domaines tels que l’environnement, le mouvement des femmes, la représentation politique, et bien d’autres. Cet atelier a pour objectif de discuter de la collaboration mutuelle entre les différents acteurs de changement dans la société québécoise.
Jean-Pierre Charbonneau, Mouvement pour une Démocratie Nouvelle
Criminologue de formation, Jean-Pierre Charbonneau a d’abord été, à partir de 1970, journaliste d’enquête. Indépendantiste convaincu, il a été élu député au sein du Parti Québécois de René Lévesque en 1976. En 1989, à la fin de son 3e mandat, il a dirigé un programme de coopération volontaire au Rwanda. De retour d’Afrique à cause de la guerre, il a accepté en 1992 de prendre la responsabilité de l’opération de sauvetage et de relance d’OXFAM-Québec.
De retour en politique en 1994, toujours avec le Parti Québécois, il est devenu président de l’Assemblée nationale du Québec en mars 1996. En janvier 2002, il a été nommé ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, de la Francophonie canadienne et de la Réforme des Institutions démocratiques. À ce titre, il a lancé et supervisé les États généraux sur la réforme des institutions démocratiques du Québec. Le 15 novembre 2006, il a quitté son poste de député de Borduas à l’Assemblée nationale, où il aura siégé au total pendant 25 ans.
Conférencier et conseiller stratégique recherché, il soutient entre autres l’Institut de la confiance dans les organisations (ICO), l’Institut Philosophie Citoyenneté et Jeunesse (IPCJ) de l’Université de Montréal dédié à l’éducation à la citoyenneté et à la délibération tolérante ainsi que CIVIX-Québec, un organisme engagé dans le développement des compétences civiques des jeunes.
Il milite activement en faveur de la réforme du mode de scrutin et préside, depuis janvier 2019, le Mouvement Démocratie Nouvelle (MDN). Il est également membre du CA du Groupe Femmes, Politique et Démocratie (GFPD).
Virginie Larrivière, Coordination du Québec pour la marche mondiale des femmes
Organisatrice politique et porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté, Virginie Larivière a un baccalauréat en science politique et une maîtrise en sciences de l’environnement. Son engagement social est au cœur de ses actions et prend sens au Collectif depuis plus de huit ans dans la lutte contre la pauvreté et contre l’exclusion sociale.
Dominique Bernier, Front commun en transition énergétique
Dominique Bernier est conseillère en éducation pour un avenir viable à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), où elle s’occupe des dossiers liés à l’environnement et à la transition juste. Elle coordonne le Mouvement d’Action collective en transition environnementale et sociale de la CSQ, le Mouvement ACTES. Elle représente également la CSQ au Réseau intersyndicale pour le climat (RIC) ainsi qu’au conseil d’administration du Front commun pour la transition énergétique, dont elle assume la présidence.
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NÉGOCIATION – Pouvoir s’affirmer dans une négociation (salle 206 AB)
L’approche par négociation concertée a certes des avantages, cela n’exclut pas pour autant de prendre une posture engagée et ferme dans l’exercice d’une négociation afin de mieux influencer et arriver au meilleur règlement pour les travailleuses et les travailleurs. Les objectifs de cet atelier sont de discuter avec les personnes conférencières des bonnes pratiques pour bien s’affirmer lors d’une négociation afin de défendre l’intérêt collectif.
Sibel Epi Ataogul, avocate en droit du travail
Diplômée de l’Université de Montréal et membre du Barreau depuis 2004, Me Ataogul travaille en droit du travail et en droits et libertés, autant dans le domaine des rapports collectifs qu’en droit individuel. Associée du cabinet Melançon Marceau Grenier Cohen, elle œuvre dans tous les domaines du droit du travail. Elle a acquis une expertise particulière dans des dossiers de contestation constitutionnelle des dispositions législatives et réglementaires. En effet, elle a fait invalider des dispositions du Code du travail, du Code de la sécurité routière et du règlement P-6 de la ville de Montréal. Elle fut co-fondatrice et présidente de l’Association des juristes progressistes et est présentement la Présidente de l’Association canadienne des avocat.e.s du mouvement syndical (ACAMS).
Gérald Larose, professeur associé en travail social à l’UQAM
Activiste, syndicaliste et professeur associé à l’École de travail social de l’Université du Québec à Montréal, Gérald Larose s’est illustré au Québec sur plusieurs décennies. En 1979, il est devenu président du Conseil central du Montréal métropolitain. Il a occupé ce poste jusqu’en 1982, moment où il rejoint l’exécutif national de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) comme premier vice-président. En 1983, il a été élu président de la CSN. En mars 1999, il a annoncé son départ de l’exécutif de la CSN, après avoir exercé le plus long mandat à ce poste de l’histoire de la centrale.
Mélanie Laroche, professeure titulaire à l’Université de Montréal
Professeure titulaire en relation industrielle à l’Université de Montréal, Mélanie Laroche s’intéresse à l’action collective, qu’elle soit patronale ou syndicale, ainsi qu’à la négociation collective. Ses recherches visent plus spécifiquement à mieux comprendre le rôle des acteurs dans le renouvellement des institutions du travail.
Plusieurs de ses travaux portent sur l’acteur patronal organisé et ses stratégies en matière de relations du travail et de politiques publiques. La question de la relève et du renouvellement de l’action syndicale est également au cœur de ses travaux. Elle aborde également diverses thématiques qui sont liées à ces champs de recherche : les stratégies antisyndicales, les disparités de traitement et les inégalités, la durée des conventions collectives, les transformations de la négociation collective et les compétences clés du métier de négociateur.
Elle est également impliquée dans un projet traitant de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
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DÉFENSE DES DROITS – Pouvoir s’affirmer dans la défense de nos droits (salle 205 ABC)
Il n’est pas toujours aisé de se tenir debout pour défendre des droits, car cela peut parfois impliquer de se placer à contre-courant de ce qui est considéré comme la norme afin de défendre un idéal de justice. L’objectif de cet atelier est de collectiviser les expériences vécues par nos invitées et invités afin d’inspirer les luttes à venir.
Louis Robert, agronome
Louis Robert avait été renvoyé du ministère de l’Agriculture, des Pêches et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) en janvier 2019, après 32 ans de services, pour avoir transmis à des journalistes des informations faisant état de l’ingérence du secteur privé et d’intimidation au Centre de recherche sur les grains (CEROM), un organisme financé majoritairement par le Ministère. Le lanceur d’alerte avait auparavant tenté de dénoncer la situation à l’interne, mais la fonctionnaire chargée de traiter la divulgation d’actes répréhensibles n’avait pas donné suite à ses démarches et avait même révélé son identité à ses supérieurs, ce qui a mené à son congédiement. Il a été réintégré par la suite.
Catherine Gauthier, ENvironnement JEUnesse
Catherine Gauthier est directrice générale d’ENvironnement JEUnesse depuis 2016. En novembre 2018, elle a lancé la première action collective au monde pour dénoncer l’inaction du Canada dans la lutte contre les changements climatiques.
Dès 2005, à l’âge de 16 ans, elle monte à la tribune pour s’adresser aux quelque 10 000 personnes déléguées de la 11e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), en tant que membre de la délégation du gouvernement du Canada. Invitée à prononcer un discours à l’Assemblée générale de l’ONU deux ans plus tard, elle prendra part à plusieurs conférences des parties (COP) par la suite dont celles de Bali (2007), Copenhague (2009), Cancun (2010), Durban (2011), Doha (2012), Lima (2014), Paris (2015), Marrakech (2016), Katowice (2018) et Madrid (2019).
Elle a d’ailleurs coordonné les travaux du groupe de travail jeunesse pour l’élaboration du Plan pour une économie verte du Québec.
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ACTEUR DE CHANGEMENT – Pouvoir s’affirmer pour l’équité d’une société (salle 204 AB)
L’équité entre toutes et tous. 25 ans après l’adoption de la Loi sur l’équité salariale, il y a lieu de célébrer et de faire des bilans. Parce que, bien que la loi ait contribué à l’avancement des droits économiques des femmes, beaucoup reste encore à faire. Il y a en effet lieu de l’améliorer afin de prendre en compte les discriminations systémiques. Cet atelier a pour objectif de faire un retour sur la lutte, les résultats ainsi que les perspectives pour l’avenir.
Ruth Rose, professeure associée à l’Université du Québec à Montréal (UQAM)
Ruth Rose a enseigné les sciences économiques à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) pendant 35 ans. Profitant de la politique des services aux collectivités de l’UQAM, Mme Rose s’est engagée avec enthousiasme dans des recherches et des formations élaborées, pour et en collaboration, avec les groupes de femmes, les syndicats et d’autres groupes communautaires. Plusieurs de ses recherches ont contribué au développement des services de garde, des prestations parentales et des politiques de soutien aux familles, ainsi qu’à l’amélioration des normes du travail au Québec, de l’assurance-emploi et des pensions publiques. Toujours professeure associée à l’UQAM, elle demeure active auprès d’une multitude de comités et d’organismes.
Louise Harel, avocate et ancienne ministre l’Emploi, de la Solidarité et de la condition féminine
Louise Harel a été députée Hochelaga-Maisonneuve de 1981-2008 et ministre sous quatre premiers ministres (René Lévesque, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry). Elle a également été cheffe parlementaire de l’opposition officielle, présidente de l’Assemblée nationale et cheffe de l’opposition à la Ville de Montréal.
Martine Bégin, ancienne vice-présidente de l’équité salariale et des normes du travail et membre du conseil d’administration du CIAFT
Mme Martine Bégin a œuvré au sein d’organismes de soutien à l’intégration des femmes au marché du travail et a fait son entrée dans la fonction publique québécoise à titre de professionnelle, donc membre du SPGQ. Au cours de sa carrière, elle a notamment été présidente du CIAFT, secrétaire générale de la Commission de l’équité salariale et Vice-présidente à l’équité salariale à la CNESST.
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NÉGOCIATION – Pouvoir réussir une négociation (salle 206 AB)
Il n’est pas aisé de déterminer les conditions et les modalités selon lesquelles une négociation est considérée comme réussie. Dans certains cas, le contexte social peut favoriser ou nuire à la réussite. Les moyens peuvent également exercer une influence sur la finalité. L’atelier qui suit regroupe un panel de négociateurs chevronnés qui partageront leurs expériences dans le but de mettre en relief les conditions gagnantes d’une négociation réussie.
Roméo Saganash, avocat et ancien politicien
Titulaire d’un diplôme en sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal, il a milité dans un grand nombre d’associations et d’entreprises autochtones et cries, dont le Conseil des jeunes de la Nation crie qu’il a fondé et présidé. De 1990 à 1993, il a été vice-grand chef du Grand Conseil des Cris (du Québec) et vice-président du conseil de l’Administration régionale crie. À partir de 1993, il a servi en tant que directeur des relations avec le Québec et le monde au Grand Conseil des Cris et a joué un rôle majeur dans les négociations de l’entente de la Paix des Braves. De 2011 à 2019, il était député fédéral représentant la circonscription d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, sous les couleurs du NPD ainsi que porte-parole de l’opposition officielle pour le développement international.
Il a reçu le prix Reconnaissance de l’UQAM Montréal en 2003 pour son rôle dans la négociation de la Paix des Braves et détient également un doctorat honoris causa en Droit de l’Université Laval.
Hans Marotte, conseiller politique à la direction de la FTQ
Avocat, titulaire d’un baccalauréat en droit à l’UQAM, il a été responsable des services juridiques au Mouvement Action-Chômage de Montréal entre 1996 et 2017. Cet organisme communautaire a pour mission d’informer et de défendre les travailleurs et les sans-emploi en matière d’assurance-chômage. Il y a pratiqué le droit social et le droit du travail. Il est parfois appelé à commenter l’actualité dans différents médias, notamment sur les questions sociales et politiques. Il est actuellement conseiller politique à la direction de la FTQ.
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DÉFENSE DES DROITS – Pouvoir réussir dans la défense des droits (salle 205 ABC)
Le contexte de la pandémie a mis une pression incroyable sur tous les secteurs de travail au Québec. De par leur nature, les travailleurs des services essentiels avaient une moins grande marge de manœuvre afin de faire valoir leurs droits. Les services publics essentiels dits, de première ligne, ont été touchés spécifiquement dû au contexte d’attrition budgétaire des années précédentes, causant des situations parfois dramatiques, notamment dans le milieu de la santé. Les travailleurs de l’alimentation et du commerce, quant à eux, sont soudainement passés d’un statut de non-reconnaissance sociale à un statut de travailleurs essentiels sans lesquels l’économie et la distribution alimentaire du Québec ne fonctionneraient pas. Au même moment, les travailleurs du milieu de la culture qui jusqu’alors étaient désignés comme le moteur de l’identité québécoise et comme essentiels à sa vitalité, se voient confinés et limités dans leurs possibilités de travail. Des anges gardiens, aux travailleurs essentiels et aux travailleurs confinés, les élues auront pour objectif de discuter des défis et des enjeux rencontrés par leurs membres et comment leurs organisations ont pu défendre leurs intérêts.
Sophie Prégent
Diplômée de l’École nationale de théâtre du Canada en 1990, Sophie Prégent a tenu plusieurs rôles à la télévision, notamment dans Lance et compte, 30 vies, Mensonges et Nouvelle adresse. Ses prestations remarquées lui ont mérité plusieurs nominations et un prix au Gala Artis pour son rôle dans Nos étés, en 2009. En plus de ses rôles à la télévision et au théâtre, elle a également été animatrice de radio. Elle est présidente de l’Union des artistes depuis 2013.
Anouk Collet, Syndicat des travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC)
Diplômée en droit et en relations industrielles, Anouk Collet est conseillère principale au président national du syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC). Elle compte près de 20 années d’expérience en matière de négociation, de syndicalisation, de formation et de services aux membres.
Elle a été élue au poste de vice-présidente de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) et au conseil d’administration du Fonds de solidarité FTQ en 2013. Elle siège à titre de vice-présidente au Congrès du travail du Canada (CTC) ainsi qu’à divers comités de la FTQ, dont ceux de l’éducation et de l’arbitrage des griefs.
Anouk Collet est coprésidente de Détail Québec, le comité sectoriel du secteur du commerce de détail. Elle représente également la FTQ à l’Assemblée délibérante de la Commission des partenaires du marché du travail.
Julie Bouchard, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ)
Julie Bouchard assure la présidence de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ depuis décembre 2021. À ce titre, elle représente plus de 76 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques de partout à travers la province. Déterminée à ce que les conditions de travail du réseau public de la santé et les soins offerts soient plus humains, elle s’est impliquée pendant plus de 15 années au sein du Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay – Lac-Saint-Jean, notamment à titre d’agente syndicale et de vice-présidente responsable du secteur des relations de travail. Ses convictions l’ont poussée à se présenter à la présidence de son syndicat local en 2017 et à remporter son pari.
Témoin privilégié des effets dévastateurs des nombreuses réformes du réseau de la santé qui ont provoqué la dégradation des conditions de travail, ses grandes batailles ont porté sur la reconnaissance professionnelle de ses membres, la charge de travail, la stabilité des équipes, l’offre de soins de qualité, de même que sur les obstacles à la conciliation travail-famille-vie personnelle. Encore aujourd’hui, ces priorités sont fondamentales à ses yeux.
Mme Bouchard est infirmière auxiliaire de formation. Elle a travaillé dans plusieurs centres d’activité, notamment en CHSLD auprès des personnes aînées, en milieu hospitalier et en CLSC aux soins à domicile.
Line Lamarre, présidente du SPGQ
Présidente du SPGQ depuis juin 2019, Line Lamarre est engagée depuis près de 35 ans dans le monde syndical, dont 14 ans au SPGQ. En plus d’avoir été déléguée syndicale, elle a été présidente du syndicat des personnes conseillères du SPGQ, à l’époque où elle était la conseillère à la formation du syndicat. Elle a également représenté le personnel professionnel au conseil d’administration du Collège de Rosemont et le personnel enseignant aux conseils d’établissement des écoles secondaires Gérard-Fillion et André-Laurendeau. Détentrice d’une maîtrise en sociologie et de diplômes en éducation, elle a publié en 2010 un mémoire intitulé Représentations sociales des femmes à l’aube du XXIe siècle dans le cinéma américain, ce qui lui a permis d’être conférencière invitée dans différents colloques internationaux. Elle a aussi été directrice de collection pour les cahiers et les manuels scolaires Réalités, en histoire et éducation à la citoyenneté.
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ACTEUR DE CHANGEMENT – Pouvoir réussir collectivement et se mobiliser (salle 204 AB)
Mouvements sociaux et organisation syndicale : comment leur synergie dans la sphère publique permet-elle de faire avancer dignement les conditions de vie des personnes travailleuses et, conséquemment, de l’ensemble de la société? Cette discussion portera sur la relation mutuelle entre le mouvement syndical ainsi que les mouvements sociaux de même que la manière dont ils se coconstruisent. À travers celle-ci, l’objectif de cet atelier est de repenser l’apport du syndicalisme aux luttes collectives et vice-versa.
Christian Nadeau, professeur titulaire à l’Université de Montréal
Christian Nadeau enseigne l’histoire des idées politiques et la philosophie morale et politique contemporaine au département de philosophie de l’Université de Montréal. À la suite de ses études à l’Université du Québec à Montréal, il a soutenu une thèse en philosophie politique (décembre 2000) à l’Université Paris-X (Nanterre). Après des recherches postdoctorales, sous la direction de Daniel Weinstock au département de philosophie de l’Université de Montréal, il est devenu professeur de ce même département en juin 2002. Il est directeur de la revue Philosophiques depuis mai 2010. Il est également directeur, avec Bruno Bernardi, de la collection PolitiqueS, aux éditions Classiques Garnier. Ses recherches en histoire de la philosophie politique portent sur le concept de liberté politique dans la tradition républicaine, de Machiavel à Rousseau. En philosophie contemporaine, il s’intéresse aux théories de la justice transitionnelle en contexte d’après-guerre et aux théories de la délibération démocratique.
Martin Petitclerc, Directeur du CHRS, Professeur titulaire, Université du Québec à Montréal, Département d’histoire
Martin Petitclerc est professeur au département d’histoire de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il est directeur du Centre d’histoire des régulations sociales (CHRS), chercheur au Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) et chercheur associé au Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES). Ses recherches portent principalement sur l’histoire des politiques sociales et des mouvements sociaux au Québec.
Francine Descarries, professeure à l’UQAM
Francine Descarries est professeure de sociologie à l’Université du Québec à Montréal. Autrice reconnue et figure de proue des études féministes au Québec, elle a contribué, par la fondation de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) et celle du Réseau québécois en études féministes (RéQEF), à l’institutionnalisation de l’étude des femmes et du féminisme dans le milieu universitaire québécois. Elle est actuellement co-directrice du Réseau québécois en études féministes.
Le cocktail sera l’occasion de remettre différents prix.
Ordre du syndicalisme : créé en 1991, à l’occasion du 25e anniversaire du SPGQ, il a pour objectif de témoigner du mérite exceptionnel de l’engagement de certaines personnes, de la constance de leur militantisme et de la richesse de leur contribution à la défense et à la promotion des intérêts syndicaux de leurs collègues professionnelles et professionnels.
Prix excellence – Beneva : ce prix reconnaît la qualité des productions et des réalisations professionnelles. Le prix peut souligner une réalisation personnelle ou une réalisation d’équipe qui contribue à l’amélioration du bien-être d’une partie ou de toute la collectivité québécoise.
Prix développement durable – La Personnelle : ce prix récompense la contribution d’une équipe de professionnelles ou professionnels au développement durable. L’apport environnemental de cette équipe au sein de son ministère ou organisme doit être important et sous le signe de l’innovation.
Prix reconnaissance syndicale jeunesse – Philion Leblanc Beaudry avocats : les deux prix reconnaissance syndicale jeunesse, de 500 $ chacun, soulignent la contribution exceptionnelle d’une militante et d’un militant de 35 ans ou moins à la vie syndicale du SPGQ.
Le groupe montréalais Clay and Friends offrira une prestation qui sera suivie d’une soirée dansante animée par DJ Slanifrenchie.
Application pour cellulaire
Le congrès 2022 du SPGQ sera sans papier!
Grâce à notre application, vous aurez accès à toute la programmation, aux biographies des personnes conférencières, à la documentation, aux informations pratiques sur l’événement et à plusieurs autres détails.
Prix du congrès
Pour information : congres@spgq.qc.ca
Créé en 1991, à l’occasion du 25e anniversaire du SPGQ, il a pour objectif de témoigner du mérite exceptionnel de l’engagement de certaines personnes, de la constance de leur militantisme et de la richesse de leur contribution à la défense et à la promotion des intérêts syndicaux de leurs collègues professionnelles et professionnels.
- Date limite pour soumettre une candidature : 6 février 2022 à 16 h 30
Ce prix reconnaît la qualité des productions et des réalisations professionnelles. Le prix peut souligner une réalisation personnelle ou une réalisation d’équipe qui contribue à l’amélioration du bien-être d’une partie ou de toute la collectivité québécoise.
- Envoyez le formulaire accompagné des pièces jointes nécessaires à congres@spgq.qc.ca
- Date limite : 7 mars 2022 à 16 h 30
Ce prix récompense la contribution d’une équipe de personnes professionnelles au développement durable. L’apport environnemental de cette équipe au sein de son ministère ou organisme doit être important et sous le signe de l’innovation.
- Envoyez le formulaire accompagné des pièces jointes nécessaires à congres@spgq.qc.ca
- Date limite : 22 mars 2022 à 16 h 30
Les deux prix reconnaissance syndicale jeunesse, de 500 $ chacun, soulignent la contribution exceptionnelle d’une militante et d’un militant de 35 ans ou moins à la vie syndicale du SPGQ.
- Envoyez le formulaire accompagné des pièces jointes nécessaires à congres@spgq.qc.ca
- Date limite : 7 mars 2022 à 16 h 30
Repas
Tous les repas, à l’exception du souper du 8 avril, pourront faire l’objet d’une demande de remboursement de dépenses.
Le souper de banquet du 8 avril étant fourni, aucun remboursement de dépenses ne sera accepté pour ce repas. Si vous souhaitez participer au banquet, vous devez obligatoirement vous inscrire afin que nous puissions confirmer le nombre de repas requis et éviter le gaspillage.
Pour votre remboursement de dépenses, utilisez le formulaire de demande de remboursement pour activités syndicales.
Si vous souhaitez être accompagné par une personne qui n’est pas déléguée lors du banquet, il est possible de vous procurer un billet au coût de 160$.
Hébergement
La distance minimale pour l’autorisation d’une nuitée est de 200 km aller-retour.
Vous pouvez réserver votre chambre (une ou deux personnes) à l’hôtel Delta Québec au tarif spécial de 129$ plus taxes en précisant le code de groupe « congrès quadriennal du SPGQ ».
Réservez directement par Internet ou téléphonez au 1 800 268-1133 ou au 418 647-1717.
Date limite de réservation : 15 mars 2022
Pour votre remboursement de dépenses, utilisez le formulaire de demande de remboursement pour activités syndicales. (Vous pouvez utiliser le même formulaire que pour le remboursement des repas)
Partenaires
Le SPGQ remercie chaleureusement les partenaires suivants pour leur contribution à son congrès 2022.