Investissement de 150 millions $ dans les cégeps — Le SPGQ réclame des sommes pour les professionnels

Québec, le 19 août 2019 — Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) tient à rappeler au ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, que les problèmes d’attraction et de rétention du personnel professionnel du réseau collégial sont loin d’être réglés.

S’il voit d’un bon œil les investissements de 150 millions $ dans les cégeps annoncés aujourd’hui, le syndicat juge que les professionnels ont trop souvent été négligés et que la situation doit être corrigée. « Nous avons obtenu une mesure temporaire pour les conseillers pédagogiques, mais nous avons besoin d’une solution durable, indique Line Lamarre, présidente du SPGQ et responsable du dossier de l’éducation supérieure. De plus, plusieurs autres professionnels comme les conseillers en orientation, les travailleurs sociaux et les bibliothécaires vivent des problèmes semblables. Un rattrapage salarial est nécessaire et le SPGQ compte bien l’obtenir lors de la prochaine négociation. Le statu quo n’est pas une option! »

Le syndicat estime que les sommes forfaitaires accordées aux conseillers pédagogiques ne doivent pas être perçues comme une solution lors de la prochaine négociation. « Nous réclamons une hausse significative des échelles salariales et celles-ci doivent inclure l’ensemble des professionnels », insiste Mme Lamarre. Le SPGQ apprécie l’ouverture démontrée par l’entourage du ministre à ce sujet, mais il veut des gestes concrets.

Depuis le 2 avril 2019, plusieurs professionnels sont pénalisés en raison de la relativité salariale imposée au front commun lors de la dernière négociation. Par exemple, une conseillère ou un conseiller en formation scolaire a vu le maximum de son échelle salariale réduit de 5 526 $ par an, tandis qu’une ou un bibliothécaire a perdu 1 902 $ par an.

Ces diminutions sont d’autant plus inadmissibles qu’elles sont teintées de discrimination à l’endroit des femmes. « Les personnes professionnelles touchées sont majoritairement des femmes et elles sont discriminées par rapport aux autres personnes professionnelles travaillant dans des secteurs majoritairement masculins », souligne Mme Lamarre.

À propos du personnel professionnel des collèges
Les quelque 800 professionnelles et professionnels de la section N-Collèges du SPGQ sont répartis dans seize collèges ou cégeps à travers le Québec : Abitibi-Témiscamingue, Alma, André-Laurendeau, Bois-de-Boulogne, Chicoutimi, Gaspésie et des Îles, Jonquière, Lanaudière, Lévis-Lauzon, Montmorency, Thetford, Rosemont/Cégep à distance, Sainte-Foy, Saint-Hyacinthe, Saint-Laurent et Trois-Rivières.

Les personnes professionnelles des collèges sont dans les corps d’emploi suivants : agente ou agent de la gestion financière; aide pédagogique individuel; analyste; attachée ou attaché d’administration; bibliothécaire; conseillère ou conseiller à la vie étudiante; conseillère ou conseiller d’orientation; conseillère ou conseiller en adaptation scolaire; conseillère ou conseiller en communication; conseillère ou conseiller en information scolaire et professionnelle; conseillère ou conseiller en services adaptés; conseillère ou conseiller pédagogique; psychologue; spécialiste en moyens et techniques d’enseignement; travailleuse ou travailleur social.

À propos du SPGQ
Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Créé en 1968, il représente près de 28 000 spécialistes, dont environ 20 000 dans la fonction publique, 5 050 à l’Agence du revenu du Québec et 2 950 en santé, en éducation et dans les sociétés d’État.

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Source
Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec

Renseignements
Nathalie Côté
Conseillère à l’information
418-780-5107 | nathalie.cote@spgq.qc.ca

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