Communiqué
Québec, le 9 juillet 2025 — Le départ d’Éric Ducharme de la tête de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) est un bon premier pas pour assainir la gestion de l’organisation, estime le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).
« Le ménage doit aussi être fait dans les contrats de sous-traitance responsables du fiasco SAAQclic. C’était un bar ouvert pour les consultants alors que la direction de la SAAQ négligeait de développer son expertise interne. C’était la recette parfaite pour mener à la catastrophe », juge Daniel Goyette, quatrième vice-président du SPGQ.
D’ailleurs, le SPGQ estime qu’une enquête devrait avoir lieu sur l’ensemble de la sous-traitance gouvernementale. « Il y a toujours plus de consultants alors que le gouvernement abolit des postes, décrète un gel d’embauche et impose le non-renouvellement des contrats occasionnels. Ce qui s’est passé à la SAAQ, il est en train de le répliquer dans l’ensemble de l’appareil public et cela va coûter encore beaucoup plus cher aux contribuables », dénonce M. Goyette.
Donner les moyens de faire mieux
Le SPGQ salue la nomination d’Annie Lafond comme présidente-directrice générale intérimaire de la SAAQ. « Nous espérons qu’elle pourra entreprendre un grand ménage dès maintenant, malgré sa nomination intérimaire. Il y a urgence d’agir. Le gouvernement doit lui donner non seulement le mandat, mais les moyens de faire mieux. La Commission Gallant a fait la démonstration éloquente que cela passe par le développement de l’expertise interne et la réduction de la dépendance à la sous-traitance », note M. Goyette.
À propos du SPGQ
Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Créé en 1968, il représente plus de 35 000 spécialistes, dont environ 26 000 dans la fonction publique, 6 000 à Revenu Québec et 3 000 répartis dans les secteurs de la santé, de l’enseignement supérieur et au sein de diverses sociétés d’État.