Tous les membres – 12 décembre 2022
Depuis plusieurs mois, le SPGQ traverse d’importantes turbulences. Il serait commode de se réfugier derrière la pandémie pour l’expliquer. Certes, elle a exacerbé certaines tensions et certains dysfonctionnements, mais elle n’explique pas tout.
Vous avez peut-être lu certaines allégations dans le journal ce matin. Certaines mériteraient d’être davantage mises en contexte, mais le syndicat est lié par une entente de confidentialité. Sachez cependant que les décisions prises visaient à éviter des frais juridiques plus importants encore, malgré l’enquête d’une firme indépendante concluant que la plainte de harcèlement psychologique n’était pas fondée.
Par ailleurs, les bouchées doubles ont été mises pour réaliser de nombreux projets importants pour l’organisation, mais celle-ci n’a pas toujours pris le temps de s’assurer du bien-être de ses ressources internes. Elle doit reconnaître aujourd’hui que qui trop embrasse mal étreint puis corriger le tir.
Des actions importantes mises en place
Ce travail est déjà entamé. En effet, le SPGQ a entrepris les actions suivantes :
- Adoption d’une politique interne contre le harcèlement en décembre 2021.
- Mandat à une firme afin de réaliser un diagnostic organisationnel pour faire le point sur la situation actuelle et proposer des pistes de solutions.
- Mandat à une firme de faire enquête sur le climat de travail au sein de l’exécutif de juillet 2021 à juin 2022.
- Mandat à une firme pour réaliser une enquête sur les allégations d’une ex-personne employée du SPGQ.
- Mandat à la nouvelle directrice générale pour améliorer l’organisation du travail pour le personnel du SPGQ et mettre en place un suivi de l’assiduité des personnes élues.
- Embauche de nouvelles personnes employées.
- Engagement du nouveau président à collaborer activement et diligemment avec la commission de surveillance en lien avec différents écueils soulevés dans son rapport déposé avec réserves lors de la dernière assemblée des déléguées et délégués syndicaux.
- Travaux en vue de mettre en place un code d’éthique pour l’ensemble de l’organisation.
- Comme vous pouvez le constater, le SPGQ prend les moyens pour faire la lumière sur différentes allégations et améliorer ce qui doit l’être.
Se tourner vers l’avenir
Pendant ce temps, l’équipe du SPGQ travaille sans relâche pour rendre aux membres les services auxquels ils ont droit. En effet, elle s’apprête notamment à commencer les négociations dans la fonction publique ainsi qu’en enseignement supérieur et en santé. Elle continue aussi de défendre les droits de ses membres chaque fois que cela est nécessaire.
Le SPGQ doit tirer un enseignement de cette période difficile pour demeurer une véritable option pour d’autres travailleuses et travailleurs, avec un syndicalisme adapté à l’ADN du personnel professionnel de l’État. En ce sens, les travaux amorcés sur la pérennité du SPGQ et sa gouvernance sont plus pertinents que jamais. Les récents événements ont montré de manière éloquente l’importance de réformer notre gouvernance.
Sans oublier son passé, le SPGQ doit se tourner vers l’avenir avec toute la résilience qu’on lui connaît. L’heure n’est pas à la dissension, mais à la réconciliation. Toutes et tous doivent se serrer les coudes dans l’intérêt de l’organisation et de ses membres. Votre syndicat a besoin de vous, mobilisés derrière lui, pour faire entendre votre voix auprès de vos employeurs et des décideurs.